Histoires de terre et de mer... (Land and Sea Tales..., 1923) |
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Préface
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Des Nations ont passé, qui ne laissèrent trace ; Dans l'Histoire j'en vois le motif transparent Nu, simple, unique est-il, quelle que soit la race ; Le motif de leur chute est le manque de Cran, ![]() ![]() ![]() A former comme il veut le Corps le plus débile Nombreux ceux qui l'ont fait, dont la gloire encore brille, Large flamme allumée en un falot d'enfant : Donc avis à l'infirme avec ou sans béquille ![]() ![]() Obstiné comme glaise ou mobile à la brise, Fortifiez le Corps, et le Corps à son tour Fortifiera l'Esprit jusqu'à pleine maîtrise ; Tel le bon cavalier, en face de l'obstacle, Du mors, de l'éperon, stimule le pur sang, Et saute ; et tout le champ applaudit au spectacle ! ![]() Rien ni les Arts, ni les Dons, ni les Grâces Ni la Gloire, ni l'Or, ne le remplace, absent, Il est la Loi, qui toute loi embrasse Du Cran du Cran ! Esprit et Corps, du Cran ! Cœur égal qui jamais ne triche un battement Tête froide pesant ce que le cœur convoite L'œil mesurant le pas, rendant la main adroite L'Ame indomptable, quand le Corps enfin se rend Voilà ce qu'affaibli notre monde requiert, Bien plus que les superfluités du talent ; Donc, nous vous en prions, fils de généreux pères, ![]() ![]() Une la Vérité, si change le firman1, Pour filles et garçons, et Tous, nations et races ![]() |